Première question : Selon les pages 32 et 33, quels pays, groupes, populations, ethnies, religions sont nommés comme pouvant revendiquer le statut de victimes de la Seconde guerre mondiale? Réponse : 21 groupes à répartir en vainqueurs (10), vaincus (3), vainqueurs et vaincus (2) et certains groupes de victimes (6). Plusieurs groupes sont nommés plusieurs fois. Les reprendre chaque fois.
Réponse :
Vainqueurs (10): Chaque pays, Les Alliés occidentaux, Etats-Unis, 400'000 soldats morts au combat, Union soviétique, Pays naguère occupés par l'Allemagne, Victimes des exactions commises par les armées allemande et japonaise, la Chine, Polonais massacrés par les Soviétiques à Katyn, Lituanie et Estonie, victimes du pacte germano-soviétique.
Vaincus (3): Victimes des bombardements alliés de Dresde, Victimes du bombardement d'Hiroshima, Japon, seul pays à avoir connu les ravages d'un bombardement atomique.
Vainqueurs et vaincus, France et Allemagne (2): Dans le respect ... des souffrances et du sang versé par nos pères.
Certains groupes de victimes (6): Victimes juives et tsiganes de la barbarie nazie, victimes du génocide juif, victimes des chambres à gaz, Américains d'origine japonaise internés, Peuples d'Union soviétique déportés.
QUESTION 2) Expliquez avec vos propres mots et exemples la phrase "La mémoire du génocide éclipse la mémoire héroïque" (pp. 30 - 31). Utilisez les images de la page 31 pour conclure votre démonstration.
(éléments pour votre réponse:
a) qu'est-ce que le mémoire du génocide (Ce n’est pas seulement le génocide juif, c’est tout ce que le génocide juif représente) ?
b) qu'est-ce que la mémoire héroïque? Donnez plusieurs exemples historiques.
c) que veut dire éclipser? (Réponse : cache en partie ou totalement, vient se mettre devant, mouvement naturel, on ne peut pas l’arrêter).
d) et donc, que veut dire "La mémoire du génocide éclipse la mémoire héroïque"? (plan de réponse : changement de génération de 1945 à 1960 ; on passe de sensibilité patriotique à sensibilité universelle ; de considération pour les combattants à considération due aux
victimes ; de mémoire style image 31/1 à mémoire style image 31/2).
Q3) Comment, par quels moyens le souvenir de la Shoah s'est-il imposé comme un devoir universel de mémoire (s’est installé au cœur des représentations de la Seconde Guerre mondiale)? (p. 30, 31, 33, 34, 36-37, 39, 41, 42). Il faut trouver les éléments correspondant aux groupes suivants :
Procès (3 références), témoignages de survivants (1), œuvres littéraires ou autobiographies (3), BD (1), films (5), campagnes de presse (2), travaux d’historiens (2), monuments (4), commémorations (1), actes officiels de repentances (9), lois (2), termes spécifiques (1), actions concertées par les associations juives (2), attribution du prix Nobel (1).
Pour chaque groupe, donner la référence correspondante (quelle page, quel document, quelle phrase).
Réponse:
Par des procès 30, 34, 39, des témoignages de survivants 34, des autobiographies 31, 34,(38) des BD 35, des films 30, 34, (38), 40 et 41, des campagnes de presse 44, 45, des travaux d’historiens 38, 42, des monuments 30, 34, 36 37, des commémorations 34, des actes officiels de repentances 30, 33, 35, 38, 41, 42 et 34 dernier para, des lois (crimes contre l'humanité, imprescriptibilité, génocide) 34, 39, des termes comme Shoah, Holocauste 34, des actions concertées par les associations juives 34, 35, par l’attribution du prix Nobel 34.
QESTION 4) Expliquer et présenter le terme " Révisionnisme" (p. 32, 42, 43 et 45 doc 5). Appliquez votre explication aux cas de Hiroshima (p. 32), et de Dresde (p. 32; voir p. 45, doc. 5, note 1).
Éléments de réponse : Dans cette réponse, être très précis. Pas de « Ils », de « les Allemands », « les Français », etc. Réunir les éléments fournis par le manuel : le manuel traite de révisionnisme p. 32, dans le contexte du passage de la mémoire patriotique au devoir de mémoire universel ; p. 32 au sujet des sens de ce mot en France et en Allemagne ; aussi pp. 42 et 43; p. 45, doc, 5, dernière phrase, discussion au sujet de 3 postures face à Auschwitz, « banaliser », « égalité de traitement » ou « ébranler jusqu’au tréfonds » ; à propos – dans ce manuel franco-allemand -- des pays coupables et des autres ; à propos des auteurs du révisionnisme, les négationnistes en France, les historiens, l’extrême droite; à propos de Dresde, p. 32, 45.
La réponse pourrait se construire comme suit :
| Pays coupables, Allemagne, Japon | Pays coupables, Allemagne, Japon | Autres pays, France | |
| Qui sont les auteurs de révisionnisme? | 1986, historiens révisionnistes qui veulent comparer les crimes de Staline à ceux d’Hitler (42), 1998, peur des écrivains que le thème finisse par lasser (42) | En Allemagne et au Japon, avant 1960, évocation de Dresde et d’Hiroshima sert à banaliser les exactions allemandes et japonaises (pas d’auteurs cités) (32) 2000, Extrême droite néonazie (43) | Révisionnisme est synonyme de négationnisme (32) |
| Que font ou que veulent faire les auteurs de révisionnisme? | Faire de l’histoire « objective » | Mettre bourreaux et victimes sur le même plan (43) S’opposer à monument sur Holocauste (43) | Nier l’existence des chambres à gaz et du génocide |
| Révisionnisme par rapport au "devoir de mémoire" en général | Révisionnisme, c’est ce qui freine le travail de mémoire (« les nations vaincues ont été sommées d’assumer les crimes commis ») (32). Ici freins mais pas de négation. | Révisionnisme, c’est ce qui freine le travail de mémoire (« les nations vaincues ont été sommées d’assumer les crimes commis ») (32). Ici freins mais pas de négation. | Révisionnisme, c’est ce qui freine le travail de mémoire. Ici, la pression est moins forte, donc le révisionnisme va beaucoup plus loin qu’en Allemagne. |
Il y a plus ou moins de révisionnisme selon que la transition vers le devoir de mémoire (à propose du souvenir de la Seconde Guerre mondiale et du génocide) est plus ou moins complète. L’histoire universitaire est par définition une révision du passé. Or le souvenir de la Seconde Guerre mondiale fait l’objet d’un nouveau paradigme : la mémoire (et donc l’histoire) ne doit plus être seulement héroïque (les combattants, les résistants) ; ne doit plus être seulement internationale (les 51 Alliés tous réunis contre l’Allemagne nazie et le Japon militariste fondant l’ONU), elle doit devenir universelle (droits humains, paix, crimes contre l’humanité, imprescribilité).
QUESTION 5) Selon le manuel, quelle est l'histoire de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale avant 1960, après 1960 et dès 1989 dans les pays vaincus, chez les vainqueurs et en Israël? (p. 32-33, 34, 35, 42, 44). Remplir le tableau suivant (avec environ 40 éléments des pages 32, 33, 34, 35, 42 et 44):
| Pays vaincus | Alliés | Israël et associations juives | |
| Avant 1960 | 5 éléments | 4 éléments | 1éléments |
| Dès 1960 | 5 éléments | 10 éléments | 4 éléments |
| Après 1989 | 14 éléments, pays vaincus et Alliés ensemble. |
Réponse:
| Pays vaincus | Alliés | Israël et associations juives | |
| Avant 1960 Culte de la victoire | Procès de Nuremberg et Tokyo (32). Responsabilité de la sté japonaise taboue. Hiroshima et Dresde utilisés par révisionnistes (32). Sté allemande de l’ouest reporte la responsabilité sur les nazis (42). Sté allemande de l’est reporte la responsabilité sur l’ouest (42) | 8 mai, victoire de la démocratie (32) 9 mai victoire du nationalisme russe (32) Ex pays occupés: hommage à la Résistance (32). Public peu réceptif au thème du génocide (34) | Journée de l'Holocauste et de l'Héroïsme (34) |
| Dès 1960 Réinterprétation du passé | Responsabilité de la sté japonaise toujours taboue (32). Procès (34). Actes de repentance (42). Travail de mémoire à l’ouest (42) En Allemagne, crimes contre l'humanité deviennent imprescriptibles (34) | A l'ouest, focalisation sur le génocide juif. En France, retour sur le régime de Vichy (32). Procès (34) En Autriche, affaire Waldheim (32). En France, crimes contre l'humanité deviennent imprescriptibles (34). Mémoires des souffrances spécifiques (Juifs, Tsiganes, internés japonais aux E.U., Ukrainiens) (32). Holocaust entre dans la culture populaire américaine (34) | Procès. Mémoire du génocide ravivée par Guerre des Six Jours, 1967. Dès 1973, mémoire devient priorité des organisations juives (34). Revendication de singularité absolue de la Shoah (34). |
| Après 1989 Internationalisation | La mémoire de la guerre est constitutive de l’identité nationale de l’Allemagne (42). Fin de la GF, donc fin du tabou sur la responsabilité de la sté japonaise (32, 33). Commémorations officielles France Allemagne sous signe paix et démocratie. La mémoire peut aussi/encore diviser: Chine-Japon, Pays Baltes-Russie. Début du travail de mémoire en ex-RDA (42). | Chute du bloc soviétique : fin du mythe stalinien de la victoire de l'internationalisme et reconnaissance des crimes soviétiques (32). 1993, La liste de Schindler (34), 1992 BD (35). Le patriotisme fait place à l'exigence universelle d'un devoir de mémoire envers les victimes de la guerre (32, 33), mais aux USA, 2004, premier monument national dédié aux 16 millions de personnes engagés durant la Guerre (33). Actes de repentance du Vatican (34, 35), de la France (34), de la Suisse. | La mémoire de la Shoah est un appel lancé aux générations futures afin que de telles atrocités ne puissent se reproduire (34, dernier §). |
QUESTIONS SUR LE CHAPITRE
LA GUERRE FROIDE
LA GUERRE FROIDE
QUESTION 6) En utilisant les documents et informations pp 45/3, 46, 47/2, 48, 48/1, 50, 51/5, 52, 53/5, 54, 56, traitez la question suivante : Pourquoi les deux camps, unis dans la lutte contre le nazisme, sont-ils entrés dans une confrontation de plusieurs décennies ?
Plan de réponse :
Réunir les documents et explications qui concernent le thème de l’union (48, 48/1) ; relever les passages pertinents ;
Réunir les documents et explications qui concernent le thème de la confrontation (47/2, 48,51/5, 56-3e §) ; relever les passages pertinents ;
Réunir les documents et explications qui concernent le thème « plusieurs décennies » (50, 52, 54) ; relever les passages pertinents.
Rédiger 3 courtes synthèses sur ces 3 groupes de documents et informations.
Dans la conclusion : Répondre à la question « pourquoi ». Pcq l’alliance était fragile (développez) ; pcq la 2GM les a placé dans une situation de blocage (expliquez) ; pcq entre la guerre impossible et la paix exclue, c’est l’idéologie qui a joué (démontrez); ainsi, cette GF ne s’est pas déroulée comme une guerre (la 3GM) mais s’est jouée sur la durée, à l’usure, sur « plusieurs décennies », sur 42 ans.
QUESTION 7) Définition de la Guerre froide, dates et phases, principes de fonctionnement (MAD, respect des frontières, course aux armements). Présenter et développer chacun de ces termes.
QUESTION 8) Quelles sont les phases de la Guerre froide et quelle est la période la plus dangereuse de la Guerre froide. Pourquoi cette période est-elle dangereuse ?
QUESTION 9) En vous fondant sur les documents et renseignements p. 49 doc 2 , p. 51 doc 3, 4 et 5, p. 52 doc 3, p. 55 doc 3, p. 56 doc 3, présentez les notions de démocraties selon l’Est et selon l’Ouest.
QUESTION 10) Selon les deux articles sur la « guerre secrète » en Europe et notamment en Italie: en quoi consiste la « lutte menée en Europe contre le communisme à l’époque de la Guerre Froide » ?
QUESTION 11) Expliquer pourquoi la politique de réforme (1985-1991) de Gorbatchev ne marche pas et, au contraire, conduit à la dissolution de l’URSS ? (cf. p. 138, 133 et chap. 8).
QUESTION 12) Quelles sont les causes de l’effondrement de l’Union soviétique ? (cf. pp. 138-139 et chap. 8).
Manuel de référence :
AAVV, HistoirelGeschichte – L’Europe et le monde depuis 1945, Paris: Nathan, 2006. Ludwig Bernlochner, auteur de manuels d'histoire 2001; Michaela Braun, géographe du développement; Claus Gigl, auteur, entre 2000 et 2007, de 9 manuels d'histoire et d'allemand; Enrique Leon a écrit sur les Etats-Unis et sur le nazisme; Guillaume Le Quintrec auteur d'un autre manuel d'histoire en 1998; Benedicte Toucheboeuf, auteure d'un ouvrage sur la France après la libération.
GYMNASE CANTONAL DU BUGNON
HISTOIRE Sz
gmslausanne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire